Collyre :
1-Mode de prépartion de collyre :
Matières premières :
1-Princpe actif : Pureté suffisante, pour les suspensions une
granulométrie extrêmement fine.
3-Véhicule : Eau distillée , Huile qualité injectable.
3-Adjuvants : Isotonisants; Mélanges tampons ; Anti-microbiens et
antifongiques ; Anti-oxygène ; Mouillants
;
Substances à effet retard (viscosifiants : macrogols,
methylcellulose etc,…).
Préparation :
- Dissolution ou mélange des matières premières pre-citées.
- La dissolution est suivie d’une filtration clarifiante éventuellement
stérilisante.
- Les filtres ne doivent céder aucune particule ou impureté ni
adsorber les différents constituants de la
préparation.
- Les techniques de remplissage et de fermeture des flacons ou
ampoules sont identiques à celles utilisées
dans le cas des préparations injectables.
- La stérilisation par la chaleur humide si elle est possible si
non on réalise un conditionnement aseptique :
c'est-à-dire une stérilisation séparée du contenant; filtration stérilisante,
ou gaz bactéricide, dans des blocs
ou vitrines stériles
Suspension : (mounira)
1-quels sont les différents types de sédiments rencontré lors de la
formulation de la suspension
A.Sédiment défloculé :
ü Les particules sédimentent individuellement avec une vitesse
relativement faible et elles finissent par
former un sédiment de faible volume dans lequel les particules les
plus petites remplissent les interstices
existant entre les particules les plus grosses.
ü Les particules sont fortement serrées les unes contre les autres.
ü Le sédiment est donc très compact et très difficile à redisperser.
Ce phénomène décrit par les anglosaxons
sous le nom de « caking » ou prise en gâteau rend pratiquement la
suspension inutilisable.
ü On peut les reconnaître aussi par l’aspect opalescent du liquide
surnageant.
B.Sédiment floculé :
Dans ce cas, les particules liées entre elles en plus ou moins
grand nombre, sédimentent sous forme de
flocons.
Dans ces flocons, de taille et de porosité inégales, une certaine
quantité de liquide dispersant est
emprisonnée. Les flocons occupent alors dans la préparation un
volume important.
Le sédiment est donc très poreux, facile à disperser et très
volumineux.
Le liquide surnageant, ici, est limpide car les petites particules
sont liées aux flocons et sédimentent avec
eux.
2 -essais de suspension
} Contrôle de l’homogénéité :
Il peut se faire par examen au microscope. À l’aide d’une échelle
micrométrique, on mesure le diamèt
particules. On peut tracer une courbe de distribution en fonction
de la taille.
} Mesure de la viscosité :
Les appareils les plus utilisés sont : les viscosimètres à écoulement
par un capillaire et les viscosimètres à
mobile tournant.
} Stabilité
La stabilité d’une suspension peut être appréciée dans une éprouvette
graduée par l’observation à
intervalles réguliers de la sédimentation.
Pour une étude comparative, on obtient des résultats beaucoup plus
rapidement en soumettant les
suspensions à une centrifugation.
Ceci est complété par des essais de conservation à l’étuve à différentes
températures. On a des cycles de
température de –10°C à +23°C.
} Mesure du pH :
} La valeur du pH est souvent importante pour la conservation et
pour les
se fait avec des réactifs colorés ou des pH mètres.
}
Ø Pommade (djerraba)
1- Les critère de qualité des excipients
Les excipients entrant dans la fabrication d’une forme dermique
Les excipients employés doivent répondre à un certain nombre de
critères particuliers, en relation avec
la destination des préparations, le type de peau ou d’affection à
traiter, la nature ou les propriétés des
composants actifs à incorporer…
Les principaux critères de qualité sont :
Un pH le plus voisin possible du pH cutané (acide).
Une stabilité physique et chimique suffisante.
Une grande inertie vis-à-vis des principes actifs
incorporés et des articles de conditionnement.
Une grande facilité d’application.
Des propriétés d’adhésion suffisamment marquées pour
les maintenir en place au niveau d’application sans
qu’ils s’écoulent.
2- Schéma de préparation d’une pommade
incompatibilités. Cette détermination
épondre diamètre des
Ø Les émulsion : (Mounira)
1- instabilité
Instabilités chimiques
ü Rancissement (huile naturelle): oxydation par l’oxygène de l’air.
ü Dépolymérisation des émulsifiants macromoléculaires par hydrolyse.
ü Dégradation microbienne: d’où l’addition d’antioxydants et de
conservateurs.
Instabilités physiques
ü Le crémage ou la sédimentation
ü La floculation
ü La coalescence
ü L’inversion de phase
ü Le mûrissement d’Ostwald
2- fabrication
Appareillage
ü Emulsions fluides
o Les mélangeurs à mouvement
axial lent
o Les mélangeurs à mouvement
axial rapide
o Les mélangeurs à mouvement
planétaire
o Les mélangeur à mouvement
combiné
ü Emulsions épaisses
o On utilise des mélangeurs
malaxeurs
Homogénéisateurs
ü L’homogénéisation est une opération indispensable qui consiste à
disperser d'une façon régulière
les différentes
gouttelettes d'un mélange, et à les rendre aussi fines que possible.
Le refroidissement
ü Le refroidissement d'une émulsion doit être effectué lentement et
l'agitation doit être
poursuivie
jusqu'à ce que la préparation atteigne la température du laboratoire.
La désaération
ü Durant l'agitation, on doit éviter l'incorporation de l'air.
ü On désaère l'émulsion fluide par agitation finale lente qui permet
aux bulles de remonter. Un
même appareil
peut assurer l’émulsification, l'homogénéisation et la désaération : agitateur à
mouvement
combiné.
La répartition
ü Unitaire, en flacons ou en tubes ou en pots.
3-
Contrôle des émulsions :
Ø Au cours du développement :
· Examen macroscopique
Cet
examen englobe :
*Caractères
visuels : aspect, consistance, homogénéité.
*Caractères
olfactifs : il faut détecter une odeur anormale d'une perte d’odeur qui peut être
le signe d'une
dégradation.
· Détermination du sens de l’émulsion
ü Mesure par la conductivité électrique: une émulsion H/E a
une conductivité élevée par rapport à une émulsion
E/H;
cette mesure s'effectue au moyen d'un conductivimètre.
ü Méthode par dilution: elle consiste à introduire dans un
tube à essai contenant soit de l’eau, soit de l'huile de
vaseline,
une petite quantité de l'émulsion : si cette dernière surnage sur l’eau, c'est
que la phase continue est
huileuse.
Dans le cas contraire, on assiste à une dispersion facile et on a une émulsion à
phase continue
aqueuse.
ü Méthode aux colorants: si l'on saupoudre une émulsion H/E à
l’aide de bleu de méthylène hydrosoluble ou
érythrosine
ou le méthyle orange, on obtient une coloration intense, alors que l'on obtient
un aspect moucheté
avec
une émulsion E/H. On peut de la même façon utiliser des colorants liposolubles
comme le rouge soudan III
ou
la Fushine qui colore la phase continue huileuse.
ü Méthode au papier filtre: en étalant l'émulsion sur un
papier filtre, on note qu’il se produit par capillarité une
auréole
aqueuse ou huileuse selon la nature de la phase externe.
· Analyse granulométrique: elle consiste à mesurer la taille
d’un nombre suffisant de globules à l’aide d’un
microscope
muni d’un micromètre oculaire, on peut tracer une courbe de distribution en
fonction de la taille.
· Détermination du pH: la valeur du pH est importante pour
la conservation et pour les incompatibilités, cette
détermination
s'effectue avec des réactifs colorés ou des pH mètres.
· Rhéologie: le changement du comportement rhéologique détecte
une instabilité de l’émulsion. On utilise: les
viscosimètres
et les pénétromètres.
· Mesure du potentiel Zêta: mesuré à l’aide d’un zétamètre.
· Mesure de la force d’extrusion: consiste à déterminer la
force nécessaire qu'il faut appliquer sur un tube pour
que
la préparation pâteuse sorte par l’orifice.
Ø Pendant la fabrication :
ü Dosage des différents constituants
ü Aspect macroscopique
ü Analyse granulométrique
ü Mesure du pH
ü Détermination rhéologique
ü Détermination du sens de l’émulsion
ü Essai de pureté microbiologique
ü Contrôle du conditionnement
ü Essais de stabilité
Ø Aérosol (Boudendouna)
•Inhalateurs
pressurisés à valve doseuse :
Ce sont de
deux types à gaz comprimé ou à gaz liquéfie.
Pulvérisateurs
à gaz comprimé :
* Les éléments
essentiels sont :
- un récipient
étanche contenant la phase médicamenteuse et le gaz propulseur,
- une valve
assurant le bouchage et comprenant le dispositif de pulvérisation.
* La valve
comporte :
(Dans le cas
d’une valve à enfoncement)
- un tube
plongeur,
- un clapet
ou soupape : Permet selon sa position, la communication entre le tube plongeur
et le
gicleur.
- un ressort
qui assure la fermeture du clapet en période de non utilisation.
- un
bouton-poussoir actionné par l’utilisateur, permet l’ouverture du clapet.
Pulvérisateurs
à gaz liquéfié :
Deux différences
importantes sont à souligner :
- La phase
liquide est constituée par un mélange de principe actif et de gaz liquéfié. La
phase
gazeuse est
formée par la vapeur du gaz liquéfié.
- La
dispersion n’est pas seulement mécanique.
Il sort par
le gicleur un mélange de principe actif et du gaz liquéfié. Se trouvant
brutalement à la
pression
atmosphérique, le gaz passe instantanément de l’état liquide à l’état vapeur en
dispersant
le principe
actif.
Pour la voie
pulmonaire, outre la taille des particules recommandée, on doit administrer des
doses
précises de médicaments
très actifs.
On utilise
alors des valves doseuses dont la chambre détermine la quantité de principe
actif
administré et
qui fonctionne en sens inverse d’un récipient aérosol classique.
Il faut noter
que les patients doivent être entrainés pour inhaler lenteme et coordonner leur
respiration
avec la manoeuvre sur le bouton poussoir.
Il est donc
recommandé d’utiliser des prolongateurs (ou « spacers ») qui améliorent
considérablement l’administration des particules
obtenues avec ses systèmes.
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