Introduction à la pharmacie galénique : (Denine)
Définition de la pharmacopée :
Formulaire officiel prescrivant les règles a suivre pour préparation,
conservation, les essais de pureté et le
dosage des Mdt qui y sont inscrits, à chaque Mdt correspond une
monographie qui regroupe ces règles.
Industrie généralités : (Boudendouna)
1-Formulation et produit de formulation :
La formulation est par définition la réalisation d’une succession
de choix selon un raisonnement scientifique »
Sélectionner la forme pharmaceutique en fonction du principe actif
et de la voie d’administration considérée.
2-Choix de la forme galénique dans la formulation d’un médicament :
Le choix de la forme galénique découle de celui de la voie d’administration.
Si on considère la voie orale, plusieurs formes pharmaceutiques
peuvent être envisagées, sirop, sachet,
gélule, comprimé
En première intention :
Pour les enfants :
Pour les adultes : comprimés, gélules, sirops, sachets
3-Le contrôle :
Le mot « contrôle » peut être utilisé dans le sens de vérification
ou dans celui de maitrise. Le contrôle doit
être effectué sur un échantillon représentatif d’un lot.
Le contrôle s’exerce à tous les stades :
Sur les matières premières et articles de conditionnement,
Sur le produit en cours de fabrication à différents stades de la
fabrication,
Sur le produit fini par rapport à des spécifications déclarées
dans le dossier d’AMM.
4-Schéma représentatif des étapes de la fabrication industrielle d’un
médicament (production)
5-L’intérêt de l’étude toxicologique dans le développement d’un
nouveau médicament
Matériaux de conditionnement : (Boudendouna)
1-Propriétés des matériaux de conditionnement.
* De posséder une résistance physique suffisante tout en étant aussi
léger et aussi peu encombrant que
possible ;
* D’être imperméable aux constituants du médicament et aux
facteurs extérieurs qui pourraient nuire à sa
conservation (air, humidité, lumière);
*D’être inerte vis-à-vis du contenu, les interactions contenant/contenu
devant être minimisées;
* Être d’une innocuité absolue.
2-Les types de verre
Verre de type IV : Verre silicocalco – sodique :Verre de résistance
hydrolytique faible.
Verre de type III : Verre silicocalco – sodique :Verre de résistance
hydrolytique moyenne.
Verre de type II : Verre de type III traité en surface.
Verre de type I : Verres borosilicatés
3-Classification des différents types de verre utilisés en pharmacie
4-Pourquoi et comment effectue- t- on le test d’innocuité des matériaux
de conditionnement ?
La pharmacopée décrit un essai de tolérance locale par
implantation chez le lapin et un mode d’étude de la
cytotoxicité des matériaux sur culture de cellules
fibroblastiques.
5-Si vous devez conditionner un soluté injectable quel type de matériaux
utilisez-vous ?
6- Propriétés du verre
Propriétés physiques :
Fragilité :« Vis – à – vis des chocs et vis – à – vis des
variations de température. »
Transparence : La transparence aux rayons visibles est, en général,
un avantage dans le conditionnement
pharmaceutique :
Pour apprécier la limpidité des solutions,
Observer les changements d’aspect du médicament,
Dans certains cas, on a intérêt à protéger le contenant contre les
effets de
la lumière.
Propriétés chimiques :
Les produits organiques n’ont pas d’action sur les verres, ces
derniers sont attaqués par les réactifs
minéraux tels que l’eau, les acides et les bases.
L’attaque du verre est d’autant plus profonde et les réactions
chimiques plus importantes que la préparation
est portée à haute température.
C’est le cas de la stérilisation par la chaleur des préparations
injectables.
7-Critères de qualités des matériaux de conditionnement :
* De posséder une résistance physique suffisante tout en étant
aussi léger et aussi peu encombrant que
possible ;
* D’être imperméable aux constituants du médicament et aux
facteurs extérieurs qui pourraient nuire à sa
conservation (air, humidité, lumière);
*D’être inerte vis-à-vis du contenu, les interactions
contenant/contenu devant être minimisées;
* Être d’une innocuité absolue.
8-Essais effectués sur les matériaux de conditionnement
Ø Identification
Ø Essais mécaniques :Ces essais peuvent être appliqués, soit aux matériaux
eux-mêmes, soit aux
récipients terminés.
· Essais de traction et d’allongement ;
· Essais de résistance au déchirement ;
· Essais de résistance à l’éclatement ;
· Essais de résistance aux chocs, à l’écrasement ;
· Essai de piqûre pour fermetures (préparations injectables).
Ø Essais de transparence
Ø Essais de perméabilité : *
A la vapeur d’eau,
* Aux gaz,
* Aux liquides.
* Aux principes volatils,
Ø Essais de résistance chimique
Ø Essais d’innocuité
Ø Essais de conservation
Division et mélange : (Djerraba)
1-Facteurs intervenant dans le choix d’un appareil à pulvériser
Facteurs influençant le choix d’un appareil de pulvérisation
–Nature de la substance à pulvériser : Dureté, Elasticité, Taux d’humidité,
La thérmosensibilité
–Taille des particules à pulvériser et celle des particules à
obtenir : chaque appareil est caractérisé par un
rapport de réduction, il sera donc choisi en fonction des
fragments à pulvériser et celle des particules que
l’on veut obtenir
–Forme des particules à obtenir : elle varie en fonction du procédé
de pulvérisation choisi
– Quantité à traiter : pour un rendement convenable, la taille de
l’appareil doit être proportionnelle à la
quantité de produit à traiter.
2-Contrôle effectué sur le grain destiné à compression*
3-Analyse granulométrique des poudres
4-Conditions pour obtenir un mélange homogène
- mélanger des particules de mêmes dimensions, car il est
difficile de maintenir en équilibre un mélange de
particules de tailles différentes.
- mélanger des poudres ayant des densités proches, les forces s’exercent
ainsi sur la masse de manière
identique.
- mélanger des particules sphériques car les zones de contact
entre les particules sont faibles, ce qui diminue
les frictions interparticulaires qui peuvent être à l’origine d’un
démélange.
5-Analyse granulométrique par tamisage
Un tamis est formé par un tissage de mailles qui laissent libres
entre eux des intervalles carrés ou mailles.
Pour le contrôle granulométrique, on utilise des tamis métalliques
dont les mailles sont indéformables.
Les tamis sont classés en fonction de leur ouverture de maille qui
est exprimée en millimètres ou en
micromètres.
Pour faire le contrôle granulométrique d’une poudre, on superpose
un minimum de cinq tamis dont les
ouvertures de mailles vont en décroissant du tamis supérieur au
tamis inférieur. On place une boite pleine au
fond et recouvre le tamis supérieur d’un couvercle.
On pèse de 100 g de la poudre à contrôler qu’on met au niveau du
tamis supérieur, le tout est agité
mécaniquement pendant 15 minutes. A la fin de l’opération, le
refus de chaque tamis est pesé.
On trace ensuite la courbe donnant le poids de poudre en fonction
de l’ouverture des mailles, qui renseigne
sur la répartition des particules en fonction de leur taille.
Lorsque la distribution granulométrique est
homogène, la courbe aura une forme de cloche à base étroite.
Dans l’industrie pharmaceutique, le contrôle granulométrique par
tamisage est la méthode la plus utilisée,
mais cette méthode est limitée à 40 microns, car on ne peut pas
obtenir de tamis de taille inférieure.
6-Intérêts comparés des deux types de pulvérisation utilisés dans la
fabrication des préparations
pharmaceutiques triturées
7-Principe et fonctionnement d’un pulvérisateur à gaz comprimé
8-Différentes méthodes utilisables effectuées lors d’une analyse
granulométrique
- contrôle granulométrique par tamissage
- contrôle granulométrique par microscopie
- Contrôle granulométrique par compteur électronique de particules
9-Importance de granulométrie ou degré de finesse des solides dans
la fabrication des médicaments
dans l’industrie pharmaceutique lorsque les principes actifs sont
de grande taille et ne répondent pas aux
spécifications de la production, il faut alors d’abord les diviser
pour leur donner une taille compatible avec la
production.
La poudre ainsi obtenue sera utilisée pour fabriquer des formes
pharmaceutiques tels que :
Les sachets ;Les comprimés ;Les gélules ;Les suspensions,…
Dessiccation-Lyophilisation : (Mounira)
1-Séchage par la chaleur
AIR CHAUD
a- Séchoirs discontinus
· Les étuves à température constante: dans lesquelles les produits
sont répartis sur des plateaux entre
lesquels circule de l’air chaud.
· Les séchoirs à lit fluidisé: un courant d’air provoque un brassage
de la masse humide jusqu’à dessiccation
complète.
b - Séchoirs continus
La substance humide arrive de façon continue à une extrémité du séchoir
et en sort sèche à l’autre
extrémité. L’air chaud circule en sens inverse.
· Les séchoirs tunnels: le séchage s’effectue soit sur des wagonnets
porteurs de plateaux, soit sur une
bande sans fin.
· Les séchoirs continus à cylindre incliné : qui tourne autour de
son axe
2-Séchage par nébuliseur
La
solution ou suspension à sécher est dispersée en fines gouttelettes dans un
courant d’air chaud qui les
transforme
instantanément en petits grains de poudre.
On
peut sécher des liquides contenant des principes actifs assez sensibles à la
chaleur. Ils résistent à la
température
élevée du fait de sa très courte durée.
Applications:
La
poudre obtenue est de très bonne présentation et facile à remettre en solution
ou en suspension.
Les
nébulisats sont conservés dans des récipients hermétiques.
Les
laits pour nourrissons sont presque tous desséchés par nébulisation; elle est
aussi utilisée pour obtenir les
résidus
secs, pour certaines poudres d’organes, certaines poudres enzymatiques, ……
3-Intérêt du contrôle de l’humidité résiduelle *
4-Intérêts comparés des deux procédés de séchage à air chaud :
Etuves à plateaux et le lit d’air fluidisé
5-Définition principe et intérêt du séchage par nébulisation
6-Pour quel procédé opteriez-vous pour sécher une matière première
sensible à la chaleur :
- Par dispersion ou Nébulisation
7-Etuves à plateaux : Les
étuves à température constante: dans lesquelles les produits sont répartis sur
des plateaux entre lesquels circule de l’air chaud.
8-Théorie du séchage
9-Etapes de la lyophilisation :
PRINCIPE : La cryodessiccation se fait en deux temps:
le produit à traiter est soumis à une congélation profonde qui arrête
immédiatement toute action du solvant.
ensuite par un « chauffage » progressif sous vide, la glace est
sublimée, laissant un produit sec de constitution
spongieuse.
A
- Congélation:
1
Elle doit être précoce et rapide.
2
Une congélation lente peut altérer les tissus et dénaturer les protéines.
3
Lorsque la congélation est lente, il se forme de gros cristaux qui risquent de
déchirer les parois cellulaires.
Lorsqu’elle
est rapide, il se forme une infinité de petits cristaux.
Les
produits solides sont divisés et répartis en couches pas trop épaisses sur des
plateaux. La congélation est assurée
par
la neige carbonique à – 80°C ou l’azote liquide à – 196°C.
Les
liquides: on envisage deux cas:
Flacons de grande capacité: 250 ml, 500 ml, 1l. Le liquide est étalé sur les parois
par rotation du flacon.
B
- Sublimation:
Il
s’agit d’apporter au produit à dessécher suffisamment de calories pour compenser
exactement les calories
absorbées
par la sublimation, en prenant garde de ne pas le décongeler.
Dissolution-Filtration : (Nouas)
1-Différents types de filtres :
Les filtres membranes: -très faible épaisseur.
-L’interception est réalisée par exclusion de taille en surface de
la membrane filtrante.
-Très utilisée en filtration stérilisante.
-Se colmatent facilement .
-Pour conserver un rendement de débit convenable il faut augmenter
leur surface filtrante ou les précéder de préfiltres
ou d’adjuvants de filtration.
Les filtres en profondeurs: -épaisseur plus importante.
-Ils sont obtenus par compactage de matériaux pulvérulents ou
fibreux.
-Les particules sont retenus en grande partie dans la masse, du
fait de la tortuosité des canaux. La rétention est due {
des phénomènes divers dont l’adsorption électrostatique.
-Ce type de filtre possède des capacités de rétention très
importantes et sera retenu comme filtres clarifiants pour des
produits très chargés avec une répartition hétérogène de la taille
des particules.
-Les conditions de pH, de force ionique, la présence de
tensioactifs, la température ainsi que le débit influence
l’efficacité de rétention de ces filtres
2-Mécanisme de filtration en pharmacie et filtres utilisés :
1.Par exclusion de taille ou criblage (interception directe mécanique)
2.Adsorption en profondeur par des phénomènes électrostatiques
3.Impact inertiel: concerne les particules qui quittent le flux de
liquideet qui sont retenus dans les recoins de
la substance poreuse.
3-Comment peut-on augmenter la vitesse de dissociation d’un solide
dans un liquide
Dans la pratique ,il est courant d’avoir recours { une
augmentation momentanée de la température pour
accélérer la dissolution, concentration à saturation du corps à
dissoudre augmente en général avec la
température.
4-Intérêt de la dissolution dans l’appréciation des comprimés :
la dissolution sert a définir le comportement de cp ds les
solutions et donc leur comportement ds l’organisme
L’eau en pharmacie : (Beyaz)
1-Eau pour préparation injectable
C’est une eau destinée soit a la préparation du MDT pour
administration parentérale à véhicule aqueux (eau
ppi en vrac), soit a la dissolution ou a la dilution des
substances pour préparations parentérale (eau stérilisée
ppi)
2-Eau déminéralisée : définition, usage en pharmacie
Def : c’est une eau purifiée par permutaion , est une eau qui ne
contient en principe aucun ions (tels Ca2+ et
HCO3-) ; par contre, il peut rester des matières non chargées
(matières organiques, bactéries, etc.).
3-Distillation par thermo pression : principe et intérêt
4-Précautions à prendre pour obtenir l’EPPI (eau pour préparation
injectable)
· Contrôle du nombre du germe aérobie viable, le seuil d’alerte est
de 100 microorganisme / ml
· Le dosage d’endotoxine bactérienne < 0.25 UI/ml
· Le taux limite du carbone organique est de 0.5mg/l
· La conductivité est <0.1 μs.cm
· Conservation et distribution du façon à éviter toute contamination
5-Différents types d’eaux utilisées en pharmacie :
-l’eau potable
-eau purifiée
-eau pour préparation injectable
-eau pour dilution de solutions concentrées pour hémodialyse
6-Procédé d’obtention de l’eau purifiée par électro-osmose
7-Procédé d’obtention d’EPPI
8-Eau déminéralisée : usage en pharmacie**
9-Déminéralisation par électro-osmose (schéma)*
10-Purification de l’eau par osmose-inverse
On exerce une P° supérieure a la P° osmotique du coté de la
solution la + concentrée : l’eau pur passe a
travers la mb semi-perméable de la solution la + concentrée vers
la – concentrée, elle est ainsi séparé de ses
contaminent
La mb de l’osmose inverse est en générale en composite à base
polyamide
On arrive ainsi a éliminer 90-98 % de inorganiques , éléments non
ioniques ,et des molécules organiques est <
a 100 da
Avantage : eau fraichement minéralisé à bas prix , pour différents
utilisation pharmaceutique
Préparation liquide pour usage oral : (résidant de Denine )
1-Préparation et obtention du sirop final
Prépar ation du sirop simple :
Préparation du sirop médicamenteux :
- À chaud :
Sucre blanc………………….1650 g
Eau purifiée…………………1000 g
Le mélange est chauffé à douce chaleur et
quand le sirop affiche une densité de 1,26, on
arrête de chauffer, on laisse refroidir et on filtre.
À froid, le sirop aura une densité à 1,32
À froid :
Sucre blanc……………….1800 g
Eau purifiée………………1000 g
Le sucre est dissous à froid puis on filtre.
• Sirops obtenus par addition du PA au sirop de
sucre : certains PA doivent être dissous au
préalable dans un peu d’eau ou dans de l’alcool.
• Sirops préparés par dissolution du sucre dans
une solution de PA ou de principe aromatique.
2-Définition et rôle des différents types de sirop
3-Contrôle effectué sur le sirop
4-Avantages et inconvénients de la voie orale
avantages incovénients
• Formes simples et plus faciles à avaler que les
comprimés ou les gélules.
• Fragmentation possible des doses permet une
adaptation plus facile de la posologie.
• Action rapide :le problème du délitement ne se
pose pas.
• Conditionnement encombrant, fragile, lourd
• Péremption courte: les PA se dégradent plus
facilement.
• Conservation limitée et à basse température
après reconstitution.
Stérilisation : (Beyaz)
1-Stérilisation par chaleur sèche et humide
• La stérilisation par la chaleur sèche :
On utilise des fours ou étuves à air chaud (type four pasteur ou
stérilisateur poupinel), chauffés
électriquement et équipés d’un système de ventilation pour assurer
une homogénéité de la température dans
l’enceinte. On chauffe habituellement à 180 C pendant 30 minutes
ou 1 heure pour stériliser essentiellement
le matériel métallique et les récipients en verre. Pour un
meilleur rendement, ces derniers peuvent être
stérilisés en continu dans des fours tunnels.
• La stérilisation par la chaleur humide :
C’est la méthode recommandée chaque fois qu’elle est possible.
Elle permet la destruction des germes à une
température de 120 oC maintenue 20 minutes. Elle se pratique dans
un autoclave.
2-Les antiseptiques
v l’oxyde d’éthylène :
- L’oxyde d’éthylène est un gaz bactéricide très réactif ce qui
constitue un avantage pour son efficacité
comme agent bactéricide mais pose le problème de sa sécurité d’emploi
(explosif et toxique) et sa lenteur et
difficulté d’élimination du matériel.
- Instable, inflammable et explosif dans l’air, il peut exploser
lorsque sa concentration est supérieure à 30
o/o . Ceci oblige à le stabiliser par des gaz inertes diluants de
deux types :
• Le carboxyde : comprenant 10 o/o d’oxyde d’éthylène et 90 o/o de
CO2.
• Le cryoxyde : Comprenant 12 o/o d’oxyde d’éthylène et 88 o/o de
fréon.
- A doses supérieur à 1g/m3, il peut entrainer des troubles de
type : nausées, vomissements, vertige et on a
observé chez des malade, lors d’utilisation par voie parentérale,
des phénomènes hémolytiques, des sténoses
trachéales et des collapsus cardio-vasculaires.
- La toxicité par contact est fréquente chez le personnel de stérilisation,
elle se traduit par des phénomènes
allergiques + ou - important.
v le formaldéhyde :
- Associe la vapeur d’eau à basse température au formaldéhyde.
Celui-ci existe sous 3 états possibles : -
Phase gazeuse.
- Dilution aqueuse.
- Phase solide.
- L’effet bactéricide est identique à celui de l’oxyde d’éthylène
:
- Alkylation des acides nucléiques.
- Dénaturation des protéines de la paroi des microorganismes.
v l’acide peracétique :
- C’est un liquide incolore à la température ordinaire, on ne le
rencontre pas à l’état pur, mais sous forme d’un
liquide en équilibre de 4 constituant :
- CH3-COOOH + H2O CH3-COOH + H2O2
- L’efficacité de cet acide est due à la libération d’oxygène sous
forme atomique : oxydant très puissant qui
agit sur la paroi Cellulaire
3-Les radiations
sert pour stériliser le matériel thermosensible (matériel médico
chirurgical ou non stérilisable dans la
pratique hospitalière).
1-Les rayons ultraviolets :
Le pouvoir microbicide de ce rayonnement est très élevé, il est
surtout important pour les courtes longueurs
d’onde qui présentent l’inconvénient d’être absorbé par la matière.
Au dessus de 3000 Ao les rayons U.V. sont
pénétrants mais ne sont pas microbicide. Entre 2000 et 3000 Ao ils
sont microbicides mais ne traverse que
l’eau pure. En dessous de 2000 Ao, leur action microbicide devient
considérable mais ils sont arrêtés par une
mince couche d’eau. En pharmacie, ce mode de stérilisation ne peut
être appliqué aux préparations en
ampoules ou en flacons car les rayons U.V. ne peuvent franchir les
parois de verre. Il n’est utilisé que pour la
stérilisation de l’atmosphère des enceintes stériles. Pour la stérilisation
de l’air il est à noter que les lampes à
U.V. n’agissent qu’en rayonnement directe : il ne doit pas y avoir
d’obstacle entre les ampoules et les germes à
détruire. Autre inconvénient, ils peuvent provoquer des accidents
oculaires très graves, les opérateurs
doivent porter des lunettes protectrices
2-Les ionisants :
Le procédé fait appel soit à des rayonnements électromagnétiques
de grande énergie (rayons gamma) soit à
des rayonnements corpusculaire électroniques (rayons béta). Cette
radiostérilisation est obtenue soit des
radioéléments type cobalt 60 qui émettent des photons gamma trés
bactéricides et très pénétrants soit par
des accélérateurs d’électrons.
La radiostérilisation est très utiles pour le matériel médico-chirurgical,
du textile opératoire et des
compresses en raison de la nature du procédé elle ne peut être réalisée
que dans un centre spécialisé.
4-Conception et aménagement d’un département stérile
5-Stérilisation par le formol
La stérilisation par le formaldéhyde :
- Associe la vapeur d’eau à basse température au formaldéhyde.
Celui-ci existe sous 3 états possibles :
o Phase gazeuse.
o Dilution aqueuse.
o Phase solide.
- L’effet bactéricide est identique à celui de l’oxyde d’éthylène
:
• Alkylation des acides nucléiques.
• Dénaturation des protéines de la paroi des microorganismes.
Principe général de déroulement d’un cycle de stérilisation :
L’appareil utilisé est généralement un autoclave avec
programmateur permettant de réaliser :
- Soit des cycles classiques : vapeur d’eau sous pression, 121-134
oC.
- Soit des cycles sous vide avec vapeur d’eau et formaldéhyde à la
température de 55 oC ou 80 oC
- Un rinçage est nécessaire à la fin pour éliminer les résidus de
formaldéhyde. Il se fait à l’air stérile.
6-Stérilisation par filtration
Ce procédé s’applique aux produits qui ne supportent pas un
traitement stérilisant final par l’un des autres
procédés en raison de leur sensibilité. Il permet l’élimination
des bactéries éventuellement présentes dans un
liquide ou un gaz par rétention. Il s’agit d’une technique de
microfiltration. La porosité de 0.22μm permet
d’arrêter toute les bactéries pathogènes pour l’homme, 2 catégories
de filtre existant : les mb filtrantes ,
les filtres en profondeurs
7-Utilisation des rayons UV dans la stérilisation
8-Contrôle de la stérilisation par la chaleur *
9-Intérêts comparés de la stérilisation pas la chaleur sèche et la
stérilisation par la chaleur humide
10-Stérilisation pas l’oxyde de zinc*
11-Précautions à prendre lors de la stérilisation pas l’oxyde d’éthylène
(recherche)
12-Stérilisation par la vapeur sous pression continue
13-Procédure de la stérilisation par autoclavage
-Autoclave : c’est une enceinte cylindrique en acier inoxydable
munie d’un couvercle fixé par des boulons.
Fonctionnement : Après remplissage (eau et objet à stériliser) et
fermeture de l’autoclave, le chauffage est
allumé robinet d’évacuation ouvert ce qui permet de purger tout l’air
présent dans l’autoclave. Le robinet est
fermé dès la sortie de la vapeur
- La température et la pression sont augmentées parallèlement (réglage
classique à 1 atm, soit 121 °C).
Lorsque la pression est atteinte, le chauffage est réglé pour la
maintenir ainsi pendant 20 min. le chauffage
est ensuite arrêté et l’autoclave se refroidit lentement. Le
robinet d’échappement ne sera ouvert qu’après le
retour du manomètre au zéro (100 °C) sinon la dépression brutale
provoquera l’ébullition des liquides et
l’éclatement des ampoules et des flacons qui les contiennent.
Préparation injectables :
1- Commet ajuste t-on l’isotonie d’une Sol injectable :
Ø Méthode par calcule :
- méthode de lumier et chovretier
- méthode des équivalents
- méthode par dilution
Ø Méthode graphique
2- Pk la préparation injectable doit être apyrogène et quels sont
les techniques
La préparation injectable doit etre apyrogene pr ne pas de
renfermer des substances capables de provoquer
par injection brusque : élévation de température, dyspnée,
cyanose, céphalées, pouls rapides …
Les techniques : adsorption sur charbon actif
Filtration sur filtre adsorbants
Traitement par les oxydants
3- Quels sont les pptes de préparations injectables :
Limpide , stérile, neutre, isotonique, apyrogène
4- Doit on systématiquement ajuster le ph a la neutralité d’un soluté
injectable
Non on n’ajuste pas systématiquement le ph, y’a deux cas a envisagé
:
* si la stabilité exige un ph non physiologique, on doit ajuster
le ph par addition d’un acide ou une base, s’il
serait nécessaire de tamponner psk la zone de ph est étroite, on
utilise un tampon de faible pouvoir et faible
concentrions, si ces deux cas ne peuvent pas être envisager on
utilise la substance active sous forme de
poudre stérile à dissoudre
* si l’optimum de stabilité du PA se trouve ds une zone étroite de
ph au voisinage de la neutralité, on ajuste
par une
solution tampon et cela est a éviter en cas de volume important a perfuser.
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