Médicaments et allaitement
Quelques règles simples…
1. Réduire le nombre de médicaments :
- Proscrire les médicaments non indispensables ou n’apportant pas de bénéfice démontré (n’ayant pas fait la
preuve de leur efficacité)
- Ne prescrire que les médicaments nécessaires en évitant les spécialités contenant une association de
principes actifs.
- Mettre en garde contre l’automédication.
2.Tenir compte d’une éventuelle susceptibilité du nouveau-né au médicament:
- Prématurité : les données publiées concernent le nouveau-né à terme.
- Déficit en vitamines (K…), anomalies génétiques (déficit en G6PD…)…
- Interaction avec des médicaments pris par le nourrisson lui même
3.Choisir l’alternative la moins risquée
lorsque le choix entre plusieurs médicaments ou voies est possible
- Médicaments passant moins dans le lait
- Substance non transformée en métabolite actif
- Médicament de demi-vie courte ou ne s’accumulant pas
- Voies d’administration pour lesquelles le passage systémique est généralement moindre : locale ou inhalée…attention
aux produits à usage local sur le sein qui sont ingérés en priorité par le nouveau-né : proscrire les désinfectants iodés.
- Pour un médicament à prise unique quotidienne, lorsque cela est compatible avec le traitement, prendre le
médicament après la tétée du soir et éviter la tétée de la nuit.
- Pour un médicament à demi-vie très courte, on peut recommander de prendre le médicament juste après la tétée, afin
que les concentrations dans le lait soient les plus basses possibles lors de la tétée suivante.
- se méfier si L/P>1 et si le rapport dose reçue par l’enfant(en mg/kg)/dose maternelle ingérée (en mg/kg) est supérieur
à 1%.
4.Pour un médicament « à risque :
- Le bénéfice du traitement ou de l’allaitement doit largement dépasser le risque.
- Sinon : - arrêt de l’allaitement (il est quelquefois possible d’interrompre l’allaitement provisoirement
et d’entretenir la lactation à l’aide d’un tire-lait)
- ou différer le traitement si possible.
5. Informer la mère de renforcer la surveillance du bébé
en vue de détecter un éventuel effet indésirable : ictère, diarrhée, refus d’alimentation, somnolence, hypotonie et mettre
Quelques règles simples…
1. Réduire le nombre de médicaments :
- Proscrire les médicaments non indispensables ou n’apportant pas de bénéfice démontré (n’ayant pas fait la
preuve de leur efficacité)
- Ne prescrire que les médicaments nécessaires en évitant les spécialités contenant une association de
principes actifs.
- Mettre en garde contre l’automédication.
2.Tenir compte d’une éventuelle susceptibilité du nouveau-né au médicament:
- Prématurité : les données publiées concernent le nouveau-né à terme.
- Déficit en vitamines (K…), anomalies génétiques (déficit en G6PD…)…
- Interaction avec des médicaments pris par le nourrisson lui même
3.Choisir l’alternative la moins risquée
lorsque le choix entre plusieurs médicaments ou voies est possible
- Médicaments passant moins dans le lait
- Substance non transformée en métabolite actif
- Médicament de demi-vie courte ou ne s’accumulant pas
- Voies d’administration pour lesquelles le passage systémique est généralement moindre : locale ou inhalée…attention
aux produits à usage local sur le sein qui sont ingérés en priorité par le nouveau-né : proscrire les désinfectants iodés.
- Pour un médicament à prise unique quotidienne, lorsque cela est compatible avec le traitement, prendre le
médicament après la tétée du soir et éviter la tétée de la nuit.
- Pour un médicament à demi-vie très courte, on peut recommander de prendre le médicament juste après la tétée, afin
que les concentrations dans le lait soient les plus basses possibles lors de la tétée suivante.
- se méfier si L/P>1 et si le rapport dose reçue par l’enfant(en mg/kg)/dose maternelle ingérée (en mg/kg) est supérieur
à 1%.
4.Pour un médicament « à risque :
- Le bénéfice du traitement ou de l’allaitement doit largement dépasser le risque.
- Sinon : - arrêt de l’allaitement (il est quelquefois possible d’interrompre l’allaitement provisoirement
et d’entretenir la lactation à l’aide d’un tire-lait)
- ou différer le traitement si possible.
5. Informer la mère de renforcer la surveillance du bébé
en vue de détecter un éventuel effet indésirable : ictère, diarrhée, refus d’alimentation, somnolence, hypotonie et mettre
en garde la femme qui allaite contre l’automédication, les existants (café, tabac) et l’alcool.
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